Votre téléphone portable ne fonctionne plus, l’écran de votre télévision est HS, votre lave-linge est tombé en panne, votre PC ne répond plus,… mais avant de baisser les bras, vous souhaitez tout tenter pour le réparer ? Le droit à la réparation est là pour ça !
- Vous êtes pourtant un bon bricoleur ? Mais malheureusement vous avez déjà passé un temps fou à rechercher la pièce détachée qui vous manque et impossible de vous la procurer.
- Vous n’êtes pas vraiment bricoleur ? Cependant, vous trouvez très contrariant de devoir acheter un nouvel appareil qui coûte très cher alors qu’une petite pièce suffirait à le faire fonctionner à nouveau.
Eh oui ! Malheuresement il est parfois très compliqué de se procurer une pièce détachée quand on est réparateur indépendant ou bien simple particulier. C’est là que le droit à la réparation doit venir changer les choses.
L’avancée légale sur les pièces détachées
Un décret sur les pièces détachées a pourtant été passé en 2014, il s’agit de la loi Hamon. Elle promettait de lutter contre la disponibilité des pièces de rechange afin de favoriser l’achat d’un équipement électroménager réparable. Cette loi se montre peu efficace encore de nos jours. Actuellement, elle est d’ailleurs toujours discutée au Parlement. Force est de constater que la décision est longue à prendre.
Pour remédier à ce dilemme de nombreuses associations, ONG, particuliers, réparateurs professionnels, réseaux de réparation bénévoles dans les quartiers des villes… se mobilisent pour réparer et redonner vie à ce qui se montre irréparable.
Quels impacts quand les pièces ne sont pas disponibles
Nous relevons deux types d’impacts : l’impact économique et écologique. Il est évident que les personnes ayant de faibles revenus ne peuvent pas se permettre de changer de lave-linge qui tombe en panne au bout de 2 ans. S’il est soi-disant irréparable par manque de pièces ou de connaissance en réparation, il faut reconnaître que c’est une situation inadmissible.
Quant au souci écologique, il est immense. Que ce soit le petit ou le gros électroménager, le matériel électronique, informatique… l’impact sur l’environnement est immense. Il est indispensable de trouver des solutions pour réparer tout ce matériel plutôt que de le remplacer par des appareils neufs. En réparant tous ces équipements, d’après l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), nous produirions deux fois moins de déchets.
Pourquoi le droit à la réparation est-il sans cesse remis en question ?
Si nous estimons être en droit de réparer les produits que nous achetons et qui de ce fait nous appartiennent, certains fabricants ne l’entendent pas ainsi . Ils estiment que le manuel d’entretien suffit. Ils refusent tout simplement de mettre les pièces de rechange à disposition, de donner des informations sur le moyen de réparer (vue éclatées, schémas électroniques, …) ou encore d’indiquer les outils nécessaires à leur réparation.
Aujourd’hui, grâce à l’indice de réparabilité et à la prise de conscience écologique globale, les choses commencent à bouger et certains fabricants voient la réparabilité comme une opportunité. En effet, à travers les critères de l’indice de réparabilité, le fabricant qui rend disponible ses documentations et pièces détachées aux consommateurs finaux obtiendra une meilleure note.